Initiation aux armes du sabre

Dans le cadre de sa programmation annuelle sur la thématique du Japon, et en lien avec le ciné-rencontre sur la thématique du Samouraï au cinéma La Couronne le vendredi 19 juillet, la médiathèque L@ Parenthèse propose deux ateliers d’initiation aux armes du sabre animés par l’association Bu Shin Kan Dojo Sud Vilaine.

Chaque atelier, d’une durée d’1h30 chacun, proposera une démonstration de kendo (+ de 11 ans et adultes) suivie d’une initiation au kendo pour les débutants (+ de 11 ans et adultes) et se terminera par une démonstration d’iado (+ 16 ans).

Salle polyvalente du Forum. Gratuit, dans la limite des places disponibles.

Programmation en lien avec le projet autour du label Terre de jeux (labellisation de la commune, Promotion 62) / JO 2024

Le Japon est dans l’imaginaire de beaucoup le pays des arts martiaux. La figure historique du samouraï en est à l’origine, à cause de la maîtrise obligée d’une grande variété d’armes et de techniques dans un contexte de guerres féodales.
Si l’on connaît le judo et le jujitsu, le karaté, l’aïkido, un autre art martial est directement issu de la maîtrise du compagnon privilégié des samouraï : le katana. Le kendo est donc la voie issue des techniques de sabre des samouraïs.
Petite discipline en France rattachée à la France Judo/FFJDA, d’environ 5000 pratiquants, le kendo est présent dans chacune des régions et notamment en Bretagne où il est présent dans chacune des grandes villes de la côte ainsi qu’à Rennes, dans le nord du Morbihan et depuis trois ans à Saint-Dolay avec le Bushinkan Dojo Sud Vilaine.Aujourd’hui, les sabres en métal ont laissé place à des shinai, des sabres en bambou adaptés aux combats d’opposition. Car il n’existe pas trente-six manières de simuler une coupe : il faut frapper.
Le kendo est avant tout une escrime, avec ses codes et ses règles. Les pratiquants, dès lors qu’ils ont les bases et peuvent pratiquer des combats d’opposition, portent une armure qui protège et permet de recevoir les quatre frappes autorisées : une coupe sur la tête, une au poignet, une coupe à l’abdomen, et un coup d’estoc à la gorge.
Le kendo a gardé comme d’autres arts martiaux japonais, peut-être même de manière plus poussée, un cadre de respect et d’étiquette qui permet de se concentrer dans la pratique et de faire du dojo un lieu sûr et serein pour la pratique.